Interview de Stéphanie une auteure
Avant cette interview j’avais un peu peur de ne pas savoir comment faire, mais finalement je pense que je ne m’en suis pas trop mal sorti.
Je remercie tout d’abord Stéphanie de m’avoir accordé un peu de son temps et d’avoir répondu à mes questions. Avant de commencer une petite présentation s’impose:
Je m’appelle Stéphanie. J’ai 28 ans. J’ai commencé à écrire vers mes 11 ans en commençant par des fanfictions. Par la suite, j’ai eu envie de créer mon propre univers et c’est pour cela que j’en suis là aujourd’hui. Mon 1er univers était de l’héroïc-fantasy, abandonné depuis longtemps, peut-être que je le reprendrai un jour 🙂 Et je fais un boulot qui n’a rien à voir avec ce milieu, je suis assistante de gestion. Comme quoi, n’importe qui peut se lancer.
Moi :Tu as commencé à écrire à l’age de 11 ans, qu’est ce qui donné envie d’écrire ?
Stéphanie : J’ai le droit de répondre : aucune idée ? J’ai toujours aimé lire, mais de petits livres jeunesse. Puis, j’ai découvert mon idole Tolkien en lisant Bilbo Le Hobbit. J’ai été plus loin que les romans auxquels j’étais habitué. J’ai découvert tout un univers, un monde qu’on pouvait inventer de toutes pièces si on s’en donnait les moyens. Comme n’importe qui, je me suis imaginée vivre ces aventures et tout a débuté ainsi. Bon, j’avoue aussi que Rowling y est pour quelque chose. Elle a rajouté un petit truc en plus qui m’a fait sauté le pas en tentant d’écrire ma propre histoire.
Moi : Ce sont de grandes références dans la littérature fantastique et fantasy, mais comment est venu ton inspiration pour ton premier livre ?
Stéphanie : Oula, je ne sais pas si c’est bon que j’en parle. Je risque de passer pour une folle. Bon, à l’époque, j’adorais la série animée « Starla et les Joyaux Magiques » et la saga littéraire Eragon. Je dirai que c’était normal chez la majorité des filles de mon âge. Du coup, mon 1er livre était inspiré de tout cela. J’ai fais un Eragon avec des licornes, par ce que les dragons, c’est bien joli, mais je préfère les licornes. J’avais prévenu, c’est tordu. Bien entendu, si je devais le reprendre maintenant, l’univers serait refait de A à Z. J’ai bien grandi et muri depuis émoticône smile
Moi : Tu a pratiquement finis les corrections du tome 1 les témoins de l’ombre, comment à tu eu l’idée de créer ce monde futuriste et pourquoi ce genre de livre ?
Stéphanie : Au début, la saga n’était qu’un seul livre qui se déroulait à Las Vegas, en 2012 (à l’époque où j’ai démarré la rédaction). Un peu de magie et des loups-garous. Puis, au fur et à mesure, en voyant que l’histoire et les personnages ne correspondaient pas du tout, j’ai commencé à faire un monde futuriste.
Pourquoi futuriste ? Tout simplement pour me laisser le libre choix, pour manier et remanier le monde tel que je le voulais sans avoir besoin de raccorder à l’existant. Cela m’empêchait d’avancer. L’unique détail que j’ai préservé est la magie, car elle est un élément que je voulais absolument. Et pour aller plus loin dans ma personnalisation de notre monde, l’uchronie était une bonne option pour montrer ce qui aurait pu nous arriver, ou ce qui nous arrivera sans doute plus tard (en disant cela, je parle de la chute des gouvernements raconté dans le tome 1). Je vais le dire aujourd’hui, ce livre, bien qu’il soit fictif, dénonce ce que je déteste dans notre monde : la destruction de la nature et notre autodestruction. En prenant conscience du message que je veux faire passer, je savais où j’allais enfin. Dans ce tome 1, on sait qu’il existe des créatures protectrices. Celles-ci décident de punir les Hommes pour le mal qu’ils ont causé. Ce choix de scénario, d’intrigue, n’est pas un hasard.
J’ai eu 3 versions différentes avant d’arriver à cette version finale. Il faut dire que de passer de Las Vegas de 2012 à Chamonix en 2243, il y a de la marge. J’ai surtout beaucoup travailler l’univers avant d’intégrer les personnages.
Moi : Je vois que tu as modifié ta saga plusieurs fois, qu’est ce qui à été le plus difficile dans la rédaction de celle ci ?
Stéphanie : Deux choses ont été compliquées : gérer deux intrigues et créer un peuple.
Deux intrigues apparaissent dans le tome 1, elles sont complètements séparées avant de se rejoindre. J’ai donc dû faire un choix d’en présenter une au début, d’en faire la principale, avant de présenter l’autre en douceur. Certains m’ont dit : »pourquoi parler de la résistance ? Pourquoi ne pas directement foncer sur l’autre intrigue? » Tout simplement parce que je voulais montrer la situation actuelle de la France et présenter les personnages au coeur de l’action. Sans compter qu’il y a beaucoup de personnages. Séparer les intrigues ainsi m’a permis de les faire entrer progressivement dans l’histoire.
Pour le peuple, il est totalement inventé avec sa propre histoire. Pas facile de le présenter en évitant de donner une grosse masse d’informations. Je ne savais pas du tout comment expliquer ce qu’il est, d’où il vient. Du coup, j’ai varié les plaisirs en usant de la narration de l’auteur, d’un dialogue et d’un extrait de livre écrit par un personnage sur ce peuple. Pour le lecteur, c’est plus simple et moins compact.
Moi : Attention question très difficile ! Si tu devais etre un personnage de ton livre, lequel tu pense que tu serais ou tu voudrais etre ?
Stéphanie : Euh, la question colle ça. C’est vilain. Quel personnage ? J’aimerai sortir un nom, mais ce serait donner un énorme spoiler. Du coup, je vais aller du côté des méchants et choisir Lilias. En réalité, je ne peux pas parler de méchant, car cela dépend du point de vue, mais il est assez classe dans son style émoticône smile
Moi : Et enfin quels conseils donnerait tu à une personne qui voudrais publier son livre ? Ou se lancer dans l’écriture ?
Stéphanie : Il y a tellement de conseils à donner que je ne sais pas par où commencer. Pour celles et ceux qui souhaitent se lancer, il n’y a pas d’âge, pas de caractéristique particulière que vous devez avoir. L’unique chose que vous devez détenir, c’est la détermination, l’envie de raconter avant tout pour vous et ensuite pour les autres. Le regard des autres est important, mais il ne doit en aucun cas vous faire douter au point d’arrêter, ou de ne pas commencer. Il faut aussi être patient. Ecrire un roman est un travail sur long terme. Certes, certains écrivent un roman en peu de temps, mais il y a tout un travail qui arrive ensuite : relecture, correction… Et si, par chance et par envie vous désirez être publié, n’hésitez pas. Cependant, le monde de l’édition est rude, sans pitié. Vous serez sans doute rejeté, mais cela ne doit pas être un frein. Retravailler et, surtout, travailler avec un professionnel afin de vous aider à améliorer. Si les plus grands y sont parvenus, pourquoi pas nous ? Motivation et patience sont les deux maîtres mots 🙂
Vous pouvez retrouver les premiers chapitres de son livre sur son blog ou sur wattpad. Je vous tiendrais au courant quand celui-ci sera publié.
Les Musicultes
mai 10, 2016 at 6 h 55 minbonjour
félicitation pour cette première interview!
moi aussi enfant je regardais Starla 😉
pommerock
mai 10, 2016 at 16 h 55 minSalut, Merci beaucoup 🙂
Je ne connais pas du tout :/
Stéphanie
mai 10, 2016 at 11 h 00 minSalut 🙂
Merci beaucoup à toi de m’avoir interviewée. Cela a été un réel plaisir. J’informe juste que, vu que le roman est en cours de correction chez un professionnel, les chapitres ne sont plus accessibles. Cependant, ils seront republiés en exclusivité sur mon blog 🙂 L’information sera faite sur Twitter et sur Facebook 🙂
Gros bisous.
pommerock
mai 10, 2016 at 17 h 12 minSalut,
De rien 🙂 c’était vraiment sympas !
Pas de probleme jai hate de lire tous cela 🙂
Bisous 🙂