La couverture de tu es belle Apolline de Marianne Stern, m’a beaucoup attiré parce qu’il y a une guitare dessus, oui je sais c’est très superficiel, mais quand on parle un minimum de musique vous pouvez être sur que j’ai envie de me jeter dessus.

RESUME :

Les filles de ma classe rêvent de vivre dans une grande villa et de posséder un dressing rempli de robes de créateurs et d’escarpins vertigineux, de connaître les feux de la rampe, le succès, le Champagne et les paillettes. Ou plus modestement, de séduire Arnaud, le beau gosse de la classe.

En ce qui me concerne, j’habite dans une demeure de luxe, ma mère mannequin nous l’a offerte. Quant à Arnaud, il a jeté sur moi son dévolu suite à un malheureux concours de circonstances. Et dans son sillage, la jalousie des pouffes ; tout ce qu’il manquait encore à ma petite vie parfaite. En apparence.

Grattez un peu, et le rêve se change en cauchemar. Une guerre perpétuelle contre les calories. Ma silhouette fil-de-fer entretenue avec une obsession malsaine. Quant à ma mère, la célèbre Ornella Romanovska, elle juge plus important de se consacrer à ses défilés, shootings et soirées privées qu’à moi, sa fille. Sans oublier ce manque terrible qui m’habite quand je songe à mon père, un inconnu dont ma génitrice refuse de parler.

Alors, si vous me dites tu es belle Apolline, j’aurai du mal à vous croire.

MON AVIS :

C’est une lecture assez mitigé pour ma part, je pense que le climat n’a pas aidé, je l’ai lu alors que nous étions en plein confinement et j’ai trouvé que ce livre abordait des sujets assez difficiles à lire. Il ne fait que 220 pages et pourtant j’ai mis plus d’une semaine à le lire puisqu’il aborde des sujets comme l’anorexie, l’automutilation entre autres. Ce n’était pas facile de lire ce genre de livre en ce moment pour moi. Je pense que j’aurais passé un meilleur moment si je l’avais lu en dehors du confinement.

Nous suivons l’histoire d’Apolline qui ne se sent pas bien dans sa peau, elle a des problèmes avec la nourriture et sa relation avec sa mère est conflictuelle. Comme la couverture l’indique, il y a une place importante pour la musique dans sa vie, et j’ai bien aimé ce point, car la musique représente aussi beaucoup de choses pour moi.

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Cependant l’héroïne ne m’a pas paru sympathique, mais plutôt détestable. Je ne me suis pas accroché à elle au début du roman, il faut dire qu’elle fait tout pour ne pas être aimée et c’est ce qui s’est passé pour ma part. Cependant plus j’avançais ma lecture plus j’avais envie de savoir comment cette histoire allait finir et j’ai fini par m’accroché tout doucement à Apolline.

Une fois que j’ai dépassé plus de la moitié du livre, ça a été une lecture plus facile à lire et j’étais intrigué par la fin de l’histoire et j’avais envie de savoir ce qu’Apolline allait devenir. Je me suis douté de la fin, mais l’autrice nous laisse beaucoup d’indices donc c’est tout à fait normal.

En bref, c’était une lecture mitigée, surtout la première partie du livre où j’ai eu du mal à avancer étant donné mon désintérêt pour l’héroïne. Une fois cette phase passée, la lecture est devenue plus facile pour moi, malgré les sujets difficiles abordés.

Si vous êtes sensible au sujet qui tourne autour de l’anorexie et de la mutilation, ce n’est pas un livre que je vous conseillerais

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Si vous avez envie de lire tu es belle Apolline de Marianne Stern, vous pouvez le retrouver par ici.

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Article écrit dans le cadre d’un partenariat